Covariance dans l'estimation de l'incertitude de mesure

Dans cet article rédigé par Christophe DUBOIS notre spécialiste en métrologie, il abordera l’importance de tenir compte des covariances dans les causes d’incertitudes lors de l’analyse d’un processus d’étalonnage par un bilan d’incertitude.

Il est d’usage d’analyser un processus d’étalonnage en établissant un bilan d’incertitude, c’est-à-dire en lisant toutes, ou du moins le plus grand nombre, de causes d’incertitudes. Les différentes composantes d’incertitudes sont quantifiées à l’aide d’une méthode de type A ou de type B. L’incertitude d’étalonnage est alors déduite en sommant en variances ces incertitudes type. Dans cette étape on oublie souvent de tenir compte de la covariance entre les causes d’incertitude, c’est-à-dire de leur indépendance. En effet, certaines incertitudes n’ont pas nécessairement eu le temps de s’exprimer totalement c’est-à-dire de varier sur toute leur plage de variation possible pendant la durée de l’étalonnage (par exemple l’effet inter-opérateur lorsque le même opérateur effectue l’étalonnage d’un instrument) et d’autres sont intimement liées entre elles et varient de concert pendant la mesure (par exemple la température de l’étalon et du moyen).

Ici, il vous donnera une méthode pour calculer ces covariances en se basant sur le concept de « variance forte opportunité » et de « variance faible opportunité ».

Dans cet article vous trouverez :

  • Que recherche-t-on dans un bilan d’incertitude d’étalonnage ?
  • Un état des lieux
    • Le GUM
      • Coefficient de corrélation
      • Expérimentale
      • Considérations physiques
    • Variance HO et LO
  • Modélisation
    • Bilan des causes classiques
    • Covariance
      • Covariance entre les niveaux
      • Covariance entre l’étalon et le moyen
  • Conclusion